Inondations dans le Var Mobilisation générale, y compris pour les retraités
Comment s'organise l'aide pour les producteurs sinistrés lors des dernières inondations de début novembre 2011 à Roquebrune-sur-Argens (83) ?
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Comment s'organise l'aide pour les producteurs sinistrés lors des dernières inondations de début novembre 2011 à Roquebrune-sur-Argens (83) ?
D'une année sur l'autre, les contextes sont différents.En 2010, sur environ 15 jours pour certains, pendant 2 mois pour d'autres, la plupart des sinistrés ont connu un grand élan de mobilisation pour venir les aider : pompiers, syndicat des jeunes agriculteurs, confédération paysanne, amis, associations, chantiers solidaires et beaucoup de bénévoles, grâce au temps plus favorable et la proximité des congés (en juin), et à l'effet émotionnel (première très grosse inondation depuis plus de 10 ans et dégâts spectaculaires)...
Mobilisation moins forte. Les retraités reprennent du serviceEn 2011, les pompiers ont été très sollicités de toutes parts. La mairie a recensé les besoins et continue à apporter de l'aide. Plus de 20 jours plus tard, c'est également le cas de la part des jeunes agriculteurs, de la Chambre d'agriculture, du Rotary... Côté bénévoles, l'aide s'est manifestée les premiers jours mais la mobilisation a été moins forte et moins longtemps : lassitude ? Temps plus froid ? Période scolaire ?
A noter : les parents à la retraite (ex. MM. Bertin et Marcel*), quand ils sont encore là, reprennent du service pour aider leurs enfants débordés par les multiples urgences à assumer en même temps.Claire Bertin (Pépinières Bertin Lauriers Roses), pour nettoyer et relever toutes les plantes, a reçu l'aide de la mairie, de la protection civile (jusqu'à 10 personnes pendant 1 jour et demi). Elle a encore l'aide d'amis venus de Nantes. « Après les premiers jours de nettoyage, il nous est difficile de demander de l'aide à des bénévoles pour un travail directement sur les plantes, des opérations techniques, et très physiques, dans l'eau et la boue ».
Rappel : un appel à la solidarité !Un numéro unique - 04 94 99 74 00 - est en place pour apporter de l'aide (bras, matériels, dons). La cellule de crise mettra en relation avec les syndicats JA et FDSEA qui gèrent les « chantiers solidarités ». Un justificatif des dons financiers peut être envoyé sur demande.
*Photo : Adrien Marcel a quitté sa retraite pour aider son fils Olivier, pour la seconde fois en un an et demi. La tâche n'est pas facile, avec des sols détrempés en pleine terre, alors qu'il lui faut déplacer les tuyaux des canons à eau pour « laver » les plantes...
O.M.
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